Lorsque tes yeux se ferment de malaise,
Qu’à la pluie tes larmes viennent se mêler
Petite, petite du haut de la falaise
Ne vois-tu pas les requins danser ?
Peu importe les tabous, les non-dits,
Dis, toi, petite, petite muette
Pourquoi je ne peux entendre ton cri
Alors qu’autour de toi, les gens font la fête ?
C’est en contenant en toi ces horreurs
Que tu permets à ton bourreau de vivre,
Lui dans l’insouciance, toi dans la terreur.
Cette culpabilité que rien n’apaise,
Me ronge encore, quand je te revois
Petite, petite, du haut de la falaise.